M.M01 First Edition - Palmistry 36mm - black marble dial Limited Edition of 10 pieces

890,00 €
Référence de l'article: MM01SLBK36

Pensée comme une montre polyvalente, capable de s'adapter à toutes les situations de la vie quotidienne.

Elle est le parfait accord entre style et montre habillée.

La M.M01 Palmistry se distingue par un cadran unique dû à ses nervures blanches ressemblantes aux lignes de la main.

Elle est équipée du mouvement mécanique à remontage automatique Sellita SW200-1, visible à travers son fond transparent.

Votre M.M01 sera livrée avec un bracelet Oyster ou un bracelet cuir fait main sur mesure et un rubber noir. Il est bien entendu possible de changer cette composition sur demande*

Delais de fabication  +- 3 semaines selon la composition .


M.M01 Palmistry


Description technique

  • Modèle: M.M01
  • taille: 36mm hors couronne
  • cadran en Marbre noir
  • aiguilles Dauphines
  • Matériel du boîtier : acier inoxydable 316L 
  • verre saphir
  • Couleur du boîtier : Acier 
  • Couleur de la lunette : Acier 
  • Épaisseur: 12,3mm 
  • Lug-to-Lug: 45 mm
  • Résistance à l'eau 10 ATM
  • Mouvement Sellita SW200-1 
  • Réserve de marche: 38 heures
  • nombre de rubis: 26 jewels
  • fréquence 28 800 p/h (4 Hz)
  • Tolérance de synchronisation+/- 20 sec p/jour
  • Bracelet acier type Oyster 
  • Largeur entrecornes :20mm
  • garantie 12 mois

Mouvement Suisse  

Sellita SW200-1 modifié en interne, 

avec un rotor personnalisé.

Pour changer de style,

Votre M.M01 sera accompagnée 

d'un bracelet rubber noir supplémentaire.

( possibilité de changer pour un autre bracelet sur demande*).

Chaque montre K.M & Cie. sera accompagnée

de son écrin en bois,

dans lequel vous trouverez des goodies,

un deuxième bracelet,

la carte d'authenticité et garantie.

Cadran en pierre naturelle Marbre noir,

ses nervures blanches ressemblent

aux lignes de la main et

rendent chaque cadran unique.

 

 

La pierre de marbre, son histoire, 

La pierre Marbre fut nommée pierre resplendissante pour sa lumière par les Grecs. Se caractérisant par sa roche très ferme et dense, elle a très tôt été utilisée pour l’art de la sculpture. Travaillé par les maîtres les plus pointilleux, le cristal a longtemps été confondu avec d’autres minéraux destinés à la sculpture. La matière était employée pour créer des idoles funéraires dès la Civilisation des Cyclades. À l’ère néolithique, au IIIe millénaire av. J.-C., l’idole cycladique, cette statuette, s’est développée dans les îles égéennes. Aujourd’hui encore, la déesse de Milo, trouvé sur l’une de ces îles, transcrit l’engouement de ce matériau pour en faire un minéral de sculpture. Au cours des siècles, principalement dans le monde grec et romain, le cristal a servi, sous forme de grands blocs massifs, à construire des architectures religieuses, telles que des statuts à l’égérie de divinités, des temples ou des tombeaux, ainsi que des stades politiques. Riche en carrières, principalement sur les îles Nixos et Paros, la Grèce Antique a fondé ses temples avec le matériau poli. La culture grecque a doucement délaissé le bois et les plaques de terres, matériaux qu’ils utilisaient initialement. Effectivement, les Grecs utilisaient le bois recouvert d’argile cuite pour fonder leur architecture. Du mobilier en bois aux monuments massifs, des plaques de terres cuites étaient peintes de teintures vives et servaient à protéger les charpentes de bois de l’humidité. Le bois était abordable et léger, mais pas confortable. 

Très utilisées dans l’architecture de la culture grecque, les colonnes soutenaient souvent un portique de façade. Aussi, l’arrivée du minéral fut majeure sachant que les annelets des colonnes étaient constitués de bois avant l’utilisation de la roche.

Utilisé pour la sculpture et l’architecture, le minéral poli possède la spécificité de laisser la lumière s’infiltrer dans la matière, donnant ainsi une luminosité particulière. Véritable mode à l’Antiquité, le cristal constituait l’élément favori des architectes, sculpteurs et décorateurs du monde grec et romain. Les Romains ont intensifié l’admiration pour cette matière en mettant au point des techniques d’extraction et de transformation, lui donnant un nouvel aspect. La culture romaine s’est servie de cet élément pour décorer leurs maisons et palais particulièrement avec l’art de la mosaïque. Le cristal poli était à la mode, car il incorporait de nombreux coloris, dont les Romains révèrent leurs sols, murs et colonnes. Durant cette époque, le difficile transport par mer ou par terre de la matière depuis les carrières des îles grecques jusqu’à Rome, haut lieu de distribution, donna un prestige luxueux à cette roche. Elle devient alors un trésor égal à l’acquisition de métaux précieux, d’épices ou d’esclaves. L’Histoire prouve cet attrait pour cette matière dans ses réalisations architecturales uniques et encore admirer aujourd’hui. Effectivement, la matière luxueuse constitue la ville de Rome, de Florence, le David de Michel Ange, les cathédrales de Pise, le château de Versailles, le Taj Mahal, le Palais du Parlement de Bucarest, la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, etc. Ce matériel est aujourd’hui employé pour le revêtement des sols, les carreaux et façades, les fontaines, escaliers et tombeaux. Ses nuances et ses grains plus ou moins fins constituent l’esthétisme à la mode pour les façades. Toujours aussi chic, le matériau n’a pas perdu de sa réputation et constitue l’élégance en matière d’architecture.

La pierre Marbre se définit en géologie comme un minéral dont la texture calcaire a été modifiée. Cette transformation, nommée métamorphisme, permet une modification de l’assemblage minéralogique et une transformation de sa composition chimique provenant de la recristallisation d’anciens calcaires. Aussi, la pierre, d’un point de vue géologique, est constituée de cristaux de calcite, autrement dit, former par la précipitation du carbonate de calcium. Elle se caractérise par sa capacité à prendre le poli et son esthétisme basé sur ses veines et ses taches de différentes teintures. En France, la plupart des roches dans les carrières devraient porter le nom de pierres marbrières afin de correspondre à la définition géologique. En opposition à cette stricte définition, le matériau se définit différemment dans le domaine de l’Art. Principalement dans la sculpture et l’architecture, la pierre marbrière se caractérise par une matière rocheuse de grandes variétés assez dure pour pouvoir être lustrée grâce au polissage. Cette technique permet de rendre la surface du minéral capable de réfracter la lumière du soleil et par conséquent être brillante.Dans la plupart des cas, ce sont des roches qui possèdent des cristaux plus ou moins fins visibles à l’œil nu. Le minéral, défini selon le domaine artistique, peut désigner des rochers calcaires sédimentaires, donc non transformés, qui trouvent leurs origines dans les récifs coralliens ou les dépôts de boue calcaire fossilisés. Aussi, l’art se satisfait de nombreux minéraux non calcaires pouvant être polissables tels que les minéraux silicatés. La pierre de marbre est historiquement la substance la plus employée dans la sculpture et l’architecture grâce à ces nuances. De coloris blanc, dit « statutaire », elle est la plus fréquente. Elle est utilisée pour la sculpture, car sa teinture uniforme est sans veine ni tache et possède un grain fin et homogène. Aujourd’hui, le terme marbre réunit principalement les rochers calcaires, désignant parfois ceux polissables. Les définitions, géologiques et artistiques, distinguent l’attrait pour sa composition et sa malléabilité. Le langage courant prône le terme de pierres marbrières pour définir l’ensemble.

La pierre Marbre a connu son apogée dans l’Antiquité gréco-romaine, cependant, de nombreuses cultures se sont inspirées de ce minéral pour créer des pièces d’exception. Dans l’Égypte ancienne, différentes variétés de minéraux ont été travaillées pour réaliser des vases placés dans les tombeaux des pharaons. La culture égyptienne utilisait ses vases de marbre pour y placer les organes (cœur et poumons compris) des rois afin qu’ils les gardent après la mort. Croyant à une après-vie, les pharaons et hauts fonctionnaires possédaient ces fioles sculptées en animaux sacrés auprès de leurs sarcophages. L’or et le marbre étant admirés de tous au temps de l’Égypte ancienne, on retrouve des éclats de ces matières sur les vases et les tombeaux dans la plupart des pyramides. Durant le siècle du Moyen-âge, dans le monde byzantin et en Italie, son usage s’est développé en continuité de l’Empire romain. La basilique Sainte-Sophie de Constantinople est un exemple de cette envie de copier la tradition romaine tout en mêlant la culture byzantine du Moyen-âge. Ses colonnes sont taillées dans de remarquables minéraux telles que le porphyre rouge (venu d’Égypte). À ce jour, la basilique se définit encore comme un chef-d’œuvre architectural. Employé principalement comme parement exceptionnel, le fin cristal était utilisé par la culture byzantine, avec une exigence pour les coloris et les motifs les plus prestigieux, pour la réalisation de beaux panneaux décoratifs ou de colonnes.

En Italie, le matériau qui perdurait depuis des siècles, s’inspira de l’influence byzantine et continua l’utilisation du minéral malgré ses nombreux pays voisins qui plongeaient dans l’art gothique. L’Italie redonna naissance à la roche à l’époque de la Renaissance en offrant au monde le beau spectacle de Pise, Florence et Rome. Le règne des Médicis, souverains de Toscane, fit redécouvrir la matière luxueuse à toute l’Europe. L’Italie atteignit son apogée dans l’utilisation du matériau pendant la période baroque. Principalement dans le décor intérieur des églises, le minéral était travaillé pour donner des formes, des textures plus ou moins fines, des couleurs, des motifs plus artistiques, plus raffinés. En France, influencée par la mode italienne, la pierre de marbre prit une dimension politique par une envie de se démarquer. Louis XIV orna le château de Versailles des matériaux les plus beaux et les plus chers du royaume, n’hésitant pas à aller chercher dans les sources des Pyrénées, du Languedoc ou de Province ou à l’international pour trouver des nuances remarquables. Le beau minéral arrivait par le fleuve après avoir été marchandé avec des négociants toscans ou génois. Chaque époque et chaque culture a su s’imprégner et séduire par l’art de manier cette roche. Aujourd’hui, la plupart des carrières ont disparu et le beau minéral avec tout son savoir tombe doucement dans l’oubli. La question du patrimoine du savoir sur l’histoire et le savoir-faire de cet élément est en discussion.

Caractéristiques de la pierre marbre

  • Origine du nom : Issu du grec “marmaros” signifiant “pierre resplendissante”.
  • Composition chimique : Le marbre est composé essentiellement de calcite, et parfois de dolomite, de trémolite, de diopside, de serpentine et d’épidote.
  • Dureté : Entre 3 et 4.
  • Système cristallin : Métamorphique
  • Gisement(s) : Très nombreux pays, parmi les plus connus : Belgique, France, Italie, Portugal.
  • Couleur(s) : Blanc, Gris, Brun, Jaune, Marron, Noir ...

 

* demande à convenir par mail dans l'onglet contact ou via les réseaux sociaux .